P1060323Ah, sacrés soucis ! Sous leur dehors un peu criard se cachent mille et une (ou presque) vertus et utilités qui peuvent venir embellir ou faciliter notre quotidien. Vous l’aurez compris, je n’évoque pas directement vos emmerdements mais bien l’ami calendula officinalis issu du règne végétal. Facile à cultiver et à récolter vu sa grande tolérance au froid et à la chaleur, sa longue période de floraison (du printemps à l’automne, voire plus selon ses affinités avec le climat de votre région) et le fait qu’il se ressème spontanément, il trouvera sa place chez tou-te-s ceux/celles qui souhaitent lui faire une petite place au soleil, y compris celles/ceux qui croient encore au mythe de l’absence de main verte.

Comestible, thérapeutique, mellifère, tinctoriale… On a l’embarras du choix quand il s’agit de présenter ses propriétés. Commençons par satisfaire les gourmands : en boutons, ses fleurs fraîches font de parfaits petits câpres préparés au vinaigre, et une fois épanouies, elles égaient les salades, les potages et les desserts. Séchées, elles sont utilisées de longue date comme alternative au safran et au curcuma afin de colorer naturellement les plats (riz, pâtes à gâteau, pâtes à pain…).

CALENDULANiveau médicinal, il a la cote depuis l’antiquité. On l’utilise surtout par voie externe (en onguent, cataplasme ou compresse, par exemple) pour cicatriser les plaies, soulager les brûlures, les coups de soleil, les éruptions cutanées et les ulcères. En interne, l’infusion contribue à la guérison des ulcères à l’estomac et de la gastrite. Quand on l’ingère, prévoir par prudence une fenêtre de six semaines d’arrêt après deux semaines consécutives de traitement.

Au rayon tinctorial, elle permet de colorer les textiles dans des teintes allant du jaune à l’orangé et sa décoction renforce les reflets dorés des cheveux (notamment en combinaison avec la camomille). Personnellement, je n’ai pas encore fait de test de teinture avec le souci mais ne manquerai pas de vous tenir au courant de son efficacité.

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