En bonne ménagère (héhéhé), je poursuis mes recherches dans le domaine de la lessive écologique. Après avoir remplacé l’assouplissant par du vinaigre et le détergent classique par des noix de lavage ou par une combinaison de soude et de savon de Marseille, je teste maintenant un procédé encore plus vert : la lessive à la cendre, ancestrale, facile, éco-logique et -nomique.

N’ayant à mon grand dam ni poêle, ni cheminée à l’appart, j’ai récupéré les cendres ailleurs. Ouvrez l’œil pour répérer les amis qui se chauffent au bois ! Évidemment, c’est le moment : cette période de grand froid est une belle occasion de faire ses réserves pour le reste de l’année ! Une fois les précieuses cendres de bois rassemblées, il faut seulement prévoir un tamis, un seau, un entonnoir, un tissu (ou étamine, bas, essuie-tout, filtre à café) et un bidon de lessive vide.

Préparation :

1. Passer les cendres dans le tamis. Mettre le résultat de ce tamisage dans le seau.

2. Faire bouillir un volume d’eau équivalant au volume de cendres et le verser dans le seau.

3. Laisser ce mélange reposer dans le seau au moins 24h en touillant de temps à autre pour permettre à la cendre de libérer toute la potasse qu’elle contient.

4. Utiliser le fin tissu et l’entonnoir pour filtrer les cendres et récupérer le liquide (jaunâtre et visqueux) dans le bidon de lessive vide.

(5. Récupérer les cendres pour les épandre sur son compost, son potager ou dans ses pots).

En gros, rien à jeter !

Pour plus d’infos, n’hésitez pas à consulter cette page et les commentaires laissés par ses lecteurs : j’y ai trouvé toutes les réponses aux questions que je me suis posées en cours de route

Petit ajout du 4 janvier 2013 : Ayant un poêle à bois à ma disposition depuis mon déménagement, j’ai cherché d’autres idées pour réutiliser la cendre. Je n’ai pas été déçue. Outre la lessive, on peut aussi l’utiliser comme dégraissant après l’avoir tamisée (par exemple pour laver un plat incrusté, ou sur du journal pour nettoyer ses vitrages).

Au jardin, très riche en sels minéraux, en calcium, en potasse, en silice, en magnésium et en phosphore, elle nourrit l’herbe, les légumes, les arbres fruitiers et les rosiers. Par temps sec uniquement (ou si on renouvelle l’opération après chaque pluie), elle tient les limaces et les escargots à l’écart. Je testerai cela dès ce printemps !